La température est nettement moins printanière, ce samedi matin, le sol est même bien gelé et quelques traces de la neige de jeudi sont encore présentes par endroits.

Le parcours, cette fois est pris un peu en-dessous de l’endroit prospecté samedi dernier… Une zone ébouleuse, menaçant la route est signalée par des bandes de rubalise; peut-être de nouvelles clôtures style « Jurassique-Parc » vont s’ériger à cet endroit…

Le nid à sangliers ( Voir billet précédent ) est contourné par le bas, afin d’éviter tout confli! Puis, la suite n’étant guère franchissable avec de simples baskets, il est nécessaire de grimper un couloir pour progresser par le haut; de nouveaux petits abris sont découverts est « marqués » par de simples cairns, ainsi, le prochain courageux qui passe par-là, saura ainsi qu’il n’est pas le premier!  M… alors!

La montée étant toujours plus facile que redescendre, le Millepattes décide de s’échapper par le haut, afin d’éviter tout risque de glissade dans l’un de ces maudits dévaloirs qui vont jusqu’a la route cantonale!

Parvenu jusqu’au lieu dit la « Roche à Dayon » Une brusque inversion de pente coupe la côte latéralement, ainsi que de nombreux sillons parallèles… Probablement des vestiges de chenaux glaciaires; un géologue serait mieux à même d’expliquer ce curieux phénomène à cet endroit. malheureusement pas de doline en vue, ou alors, elles ont été comblées comme beaucoup d’autres.

L’heure de rentrée approchant; le retour se fait plus ou moins par les chemins existants, plutôt nombreux sur les hauts, un ancien chemin muletier est même découvert à 50 mètres de la voiture!  Comme quoi, on a beau passer est repasser, on découvre toujours une nouveauté, c’est pourquoi le millepattes ne se lasse jamais de ses balades épuisantes!