Le Millepattes commence par faire quelques photos de la veine varvée; l’échelle étant indiquée par une réglette, sur la demande de Guy, notre spécialiste ad-hoc, au club.  Il est clair que nous évoluons dans le lit d’un ancien cours d’eau souterrain!

A mesure que nous déblayons l’éboulis, le remblai à main gauche s’affaisse régulièrement et nous donne à chaque fois autant de seaux supplémentaires à évacuer 🙁

Droit devant, le conglomérat se durci et devient un véritable amalgame de galets cimentés dans une gangue argileuse et collante à souhait, donc, plus de place pour le courant d’air!

Après quelques heures de dur labeur; un coup de piochard éclate dans une gerbe d’étincelles, un caillou qui n’en n’est pas un: en effet, la cassure brille de mille éclats, il s’agit en fait, une fois de plus, d’un fragment de concrétion pris dans les gravats, et qui fut recouvert de calcite pure, avant de sombrer dans l’éboulement de la défunte galerie.  Un bon lavage à la « millepatière » confirmera la découverte!

Bilan de la journée:  Galerie, certes, il y avait… A présent, continuer à avancer tout droit dans le sablier va nous ammener toujours plus de matériaux à évacuer, sans compter les risques d’éboulement qui ne peuvent qu’augmenter proportionellement à l’avancée du creusage!

Une variante à étudier serait de creuser verticalement au fond de la reculée, mais il s’agirait alors de choisir le meilleur endroit si l’on ne veut pas se retrouver blanc bonnet-bonnet blanc!

Alors, si il y a des amateurs de pelles et pioches, ils sont les bienvenus; possibilité de faire des grillades sur place, à condition de prendre la carne avec soi, car nous n’avons pas encore trouvé d’Ursus Spélaeus hibernatus, congelé sous les gravats 😉