Expédition  » Vostok »

Non-non, le site n’est pas « spammé » par les Russes; mais c’est le premier nom qui me vient à l’esprit pour faire ressentir l’ambiance Sibérienne de ce samedi 11 février 2012; date retenue pour une nouvelle chasse à l’ours dans le réseau des Fées…

Le thermomètre flirte avec les – 12 degrès, la bise noire siffle aux oreilles… Inutile de préciser que l’équipe du jour, composée de Pierre Beerli, Claude-Alain Diserens et le Millepattes pour le SCC et de Michel Blant et son assistant, Julien Oppliger pour l’ISSKA se sont bousculés à la « millepatière » afin de s’équiper au chaud!

Le Millepattes, lui, l’était déjà pour avoir été peller la neige aux entrées et sorties du parc des Fées, afin que l’on puisse y aborder sans être pris au piège avec la moitié du véhicule obstruant la chaussée…

Une fois à bon port; personne n’a traîné sur le parc avant de descendre sous le porche de la caverne afin d’y trouver un relatif abri à cette « cramine »… De somptueuses quilles de glace ornent le couloir d’entrée, dont les plus fines ne font pas plus de 4 cm. de diamètre pour une hauteur de 1, 5 mètre!

De la glace, nous en trouvons jusqu’aux escaliers du fond de la grande salle, il faut donc bien regarder où l’on pose les pieds! De plus l’air sec et glacé à blanchi le plancher et les parois comme si on les avaient passé à la chaux!

La porte au fond de la faille des Lausannois était sèche comme jamais et le tirage était puissant!  Ce n’est qu’une fois cette porte franchie et refermée à double tour qu’il commençait à faire un cran meilleur!

Dès la salle du Boulet, Pierre commence ses prises de vue pour réaliser un film sur la découverte des ossements dans la caverne… Millepattes et CAD se muent alors en éclairagistes, étants chargés d’accus et de lampes halogènes pour illuminer chaudement les lieu de chaque prise de vue.

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La progession se fera ainsi, dorénavent, avec, à chaque étape, une nouvelle mise en scène pour un nouvel interview…

C’est clair que dans ces conditions, le temps s’écoule rapidement et, parvenus à la salle du Chirocoptère, nous libérons nos deux paléontologues, afin qu’ils puissent rapidement gagner le lieu des fouilles et commencer leurs travaux, pendant que nous réalisons encore quelques prise de vue dans la galerie du Joker et le puits de l’Ours.

L’après-midi est déjà bien avancé, lorsque nous rejoignions nos camarades en pleine ouvrage à la galerie des Fossiles…  Leur récolte est déjà abondante en ossements de bonne conservation, de dents encore parfaites et de belles griffes de taille impressionantes!


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Nous nous installons pour faire de nouvelles prises de vue sur le lieu des fouilles avec quelques interviews, ou le sujet du « quand, comment, par ou? » est évoqué et nous sommes également dans l’attente du résultat des travaux de nos spécialistes « es-ursus-spelaeus ».

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Une fois les kits remplis d’ « ours-en-kit » à monter soi-même 🙂 prêt pour le départ, nous plions également bagage et reprenons gentiment le chemin du retour…

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Nous faisons les  » 4 heures  » au Chaudron, attendons que tout le monde soient là, embarquons le solde des affaires et reprenons le chemin de la baignoire des fruits défendus… Quelle joie, un bon bain froid avant de ressortir sous cette bise d’enfer!

Hé oui, une fois n’est pas coutume, mais ce jour-là, votre millepattes de service ne se réjouit pas, mais alors pas du tout de parvenir à l’extérieur de son « trou d’hibernage »!..

La porte franchie et refermée, la diffèrence de tempèrature commence à se faire rudement sentir; sitôt atteint la 2ème salle, le bonnet est récupéré dans le kit et mis à « préchauffer » entre le casque et la tête afin d’être armé en arrivant au porche!

Il est déjà 19 heures; il fait donc nuit et cette bise glaciale qui nous fige alors que nous sommes détrempés rend la remontée au parc particulièrement dur avec ce grésil qui nous griffe le visage et pétrifie nos combis et nos kits!

il fait toujours – 12 au parc et la bise n’a pas faibli, bien au contraire, et en plus il neige!

La préservation des voitures est passée, comme par hasard, en second plan et tout le monde s’est rapidement trouvé une couverture ou un sac plastic afin de protéger un peu la sellerie de son carosse afin de s’y engouffrer au plus vite, avant de suivre le myriapode, direction la « millepatière » ou l’on à enfin retrouver un minimum de confort pour se changer dans des conditions décentes!

Après quoi, nos deux collègues devaient prendre la route pour Neuchâtel, alors que nous, l’ont se retrouvaient à Vallorbe pour un repas chaud, revigorant et bien mérité!

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