Prospection paroi reculée des Fées

Une fois l’endroit localisé avec précision par le Myriapode; le feu vert est donné à Sébo pour l’équipement de la paroi à examiner… La grande « nouille » de 60 mètres bien ammarée, celui-ci se lance dans la descente, généreusement accompagné de brindilles et de petite caillasse!  Une toile de rebus fait office de protège-corde à l’angle de la falaise et une fois parvenu à bon port, Séb averti le milepattes qu’il peut, à son tour, se lancer dans l’ abîme!

Descendu à la bonne hauteur, plus qu’ à penduler, afin de prendre pied à l’entrée de ce beau porche…  Mais, ôh décéption! Celui-ci ne dépasse pas les deux mètres de développement!

En effet, ce n’est qu’une poche d’érosion creusée par les « grands ruisseaux de la grand-combe » à l’ ère pré-Würmienne!

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Déçu.. !

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Après avoir vérifié que rien ne nous a échappé sur les côtés, nous nous résignons à remonter le long de la paroi et a déséquiper l’endroit…

Comme nous étions sur place; nous avons profité de relancer l’équipement une dizaine de mètres plus à l’Ouest, afin de vérifier un autre secteur de la paroi, au-delà d’une petite proéminence de la falaise…

Nouvelle descente dans une verticale absolue, cette fois…  Séb prend pied sur une vire et hèle le Millepattes afin qu’il suive…Ce dernier; pas vraiment à l’aise avec autant de « gaz » tout alentour, se lance à son tour dans le vide et renonce à placer des protections de corde, ayant déjà à l’esprit, l’idée qu’ils n’allaient pas remonter par le même chemin et que, ainsi, le déséquipement sera facilité au retour!

En effet, en rejoignant Seb sur sa vire à mi-hauteur et qu’ aucune entrée ne se présente, le Millepattes préfère rester sur la corde et poursuivre sa descente jusqu’au plancher des vaches, en gesticulant au passage de diverses branches qui ont vite fait d’emmeler kit, accessoires et corde!

– « On a pas ce genre de souci sous terre », se dit-il!

Puis Seb récupère la corde, afin de terminer la descente…

Là, après une petite vérification au fond de la Combe d’Enfer (si bien nommée !), nous laissons de côté la corde et empruntons le sentier des chamois; pas trop aisé, il faut l’avouer, afin de contourner les falaises et remonter à notre point de départ.

Une fois au sommet, nous ravalons les 60 mètres de corde et paquetons notre matos, le jour décline déjà, il est temps de plier bagages!

Mais nous n’avons pas perdu notre temps; car nous savons désormais, que cela fera un truc de plus en moins, comme le dis si bien notre talentueux collègue et ami Pierre, chaque fois qu’il faut se consoler d’un espoir anéanti!

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