Visite et pratique !

En ce début de saison, peu de sorties ont eu lieu. A part une excursion rapide pour vérifier l’azimut, les fées sont restées plutôt tranquilles ; la faute à une météo instable et à des chutes de neige conséquentes.

Qu’importe ! Souhaitant pratiquer un peu notre montée sur cordes, Yves, Sandy et moi-même nous équipons en ce trois mars pour une petite sortie dans les Follatons. La pratique en grange c’est bien, mais sur le terrain c’est mieux !

La météo, annoncée comme pluvieuse sur de la neige au départ, semble se stabiliser et nous permet de nous engager sans trop de risques.

On s’équipe sur le parking avant de monter, sur la route recouverte de neige après les précipitations de 2 jours auparavant. Difficile de croire que tout était fondu avant ça ! Le kilomètre d’approche dans la neige fait un bon échauffement, à condition de ne pas trop traîner. On se réjouit d’être au chaud dans le trou.

La porte, bien ensevelie, s’ouvrira sans trop de problème. On apprécie d’être venus dégager la voie après les premières neiges. Au vu de la situation, on prend la décision d’aller du côté de la galerie des lacs au maximum. Nous entrons dans le trou vers onze heures.

Le froid nous suivra jusqu’au sommet du puits de la douche, accompagné de stalactites de glace temporaires qui recouvrent les murs. La corde est intacte et n’est pas prise dans la glace.

La fin des puits est accompagnée des premières photos, notamment une tentative de pause longue lors de la descente.

Comparé à la dernière tentative de Sandy dans les puits, le moral est au beau fixe et on confirme l’envie d’aller au moins jusqu’à la Salle du Col pour faire quelques photos.

Du bruit en amont nous signale l’arrivée d’autres spéléos. En effet, Tristan (SCVJ) et Chris nous avaient demandé notre avis sur les conditions. Nous faisons un bout de chemin jusqu’au Terminal avant de nous séparer : leur objectif est d’aller voir la galerie des Titans et de pousser jusqu’au Bivouac.

La progression se fait sans encombre, Sandy découvrant des lieux dont les noms lui sont déjà connus : Le Graal, le Terminal, les Errants.

La Salle du Col nous attend après notre pause de midi, prise dans un petit renfoncement sec pour éviter les courants d’air et l’humidité. Ce type de considération nous fait réaliser que nous appréhendons mieux notre sortie qu’à nos débuts, en prenant notre repas pas trop tard et en considérant l’objectif dans son ensemble. L’eau reste le point principal à améliorer, l’hydratation restant le gros point noir.

Quelques photos sont prises ici également, en essayant quelques pauses longues pour capter l’immensité du lieu. L’escalade d’une des cheminées nous parait une évidence une fois sur place, on se réjouit de venir essayer cette éventualité avec notre grimpeuse attitrée !

Convaincus par la beauté de la suite du réseau, nous continuons notre progression dans les lacs, avec de nombreuses photos et situation. Sandy, émerveillée, se compare à une petite fille le jour de Noël. Il faut dire que la beauté de cette galerie réside également dans le fait que peu de tourisme se fait dans ce secteur, permettant une expérience proche des premiers explorateurs étant arrivés dans ces lieux.

Le moral au beau fixe, nous pousserons au final jusqu’à la galerie Secrète avant de faire demi-tour. Yves insiste pour ne pas aller trop loin, le retour devant toujours être pris en considération.

Nous serons rattrapés sur le chemin du retour par Tristan et Chris dans Merlin, ce qui leur permettra de commencer leur remontée avant notre arrivée.

La remontée se passera bien, même si le manque d’expérience rendra la tâche difficile pour Sandy. Les Follatons se méritent après tout !

Je ne ferai plus l’erreur de remonter trop rapidement au froid. En effet, oubliant mes considérations sur la limite du froid lors de la descente, je remontais trop rapidement et attendais au sommet du puits de la douche, en compagnie du tas de glace présent sur place. Je déconseille fortement cette expérience.

Après deux heures et demies de remontée, plutôt pénibles sur la fin, nous arriverons au sommet des puits aux alentours de dix-neuf heures trente et au parking vers vingt heures. Pour une petite expédition, c’est déjà pas mal !

Notre premier réflexe sera de téléphoner aux personnes au courant de nos aventures, l’horaire initial (sortie vers 19h) étant bien dépassé.

Au final, une jolie expédition qui nous aura permis de nous remettre un peu en jambes et faire découvrir à Sandy une partie du réseau des plus jolies.

A la prochaine !

Marc

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