Un rejet de faille Nord-Sud attire le Milepattes, et là, effectivement, quelques ouvertures sont visibles!

L’une d’elle donne visiblement sur une faille et exhale un courant d’air frais…  Un gros bloc de roche barre l’entrée, mais le MP parvient à y glisser le museau et balancer un caillou qui rebondit plusieurs fois avant de s’écraser une dizaine de mètres en contrebas!

Si cette fissure est pénétrable, ce serait peut-être un accès potentiel à des galeries inconnues situées à l’Est du système des Fées, voire les Gerlettes?  Mystère à revoir à l’occasion, une petite charge bien placée dans le bloc qui barre l’accès ( ou un bon coup d’épaule, à conditions d’êtres deux ou trois motivés!) pourrait ouvrir la voie à de nouvelles découvertes… Mais ce n’est certainement pas là que nos ours s’enfillaient pour aller hiberner!

Comme ce n’est pas aujourd’hui que le MP va s’octroyer une « première » en solo dans un nouveau gouffre (Aucun matos spéléo embarqué, a part une simple lampe-torche! ), la recherche continue en direction du chemin du Sauget. Ce chemin n ‘est plus carrossable; il est recouvert de roches éboulées et de troncs cassés, mais il est impressionnant de constater l’ouvrage de muratier qui a été fait main il y a plusieurs siècles afin de rendre accessible ces contrées escarpées du haut territoire vallorbier!

Des vestiges de murs de soutènements d’un mètre d’épaisseur et de 4 à 5 mètres de hauteur sont encore en place depuis l’origine; quel dommage que tout cela soit à l’abandon de nos jours; quand on pense avec quels moyens ils ont construit cela à l’époque!

De cet endroit, la vue sur la reculée de l’Orbe est magnifique et celle-ci le confirme par son grondement satisfait de rivière grossie par la fonte des neiges qui bat son plein avec la chaleur ambiante et les masses de neiges encore en place sur les hauteurs avoisinantes!

Le retour se fait par flanc-coteau, afin d’examiner quelques rebans; un chamois est croisé sur son territoire; le bougre est bien plus sûr sur ses pattes que le millepattes qui a manqué de rouler comme une pierre au moins 15 fois, tellement le terrain est pentu et rendu glissant par le sec!

C’est donc une fois de plus bien courbaturé, voire amoché qu’il rejoint son véhicule; mais au moins, cette fois, un trou d’espoir est précieusement mémorisé! 😉