Sortie « tourisme-spéléo » du 23 octobre!

Ce samedi 23 était (en principe) reservé à la suite de la topo de « notre » galerie Secrète aux Fées… Finalement; le Millepattes ayant des journées de « furieux » ces temps avec les corvées betteraves et Sébo ayant un souper programmé le même soir, il ne nous était plus possible de se lancer dans un tel projet, qui exige que nous soyons au top de la forme et dispos plus de 12 heures d’affilée…

Séb. ayant vu Guy au local la veille au soir; invite ce dernier à nous rejoindre dans une sortie qui sera plus récréative que physique, le but, finalement, étant de trouver une cavité sympa pour la sortie de Noël prochain!

Le trio du jour se retrouve donc chez Seb. aux alentours de 9.30 heure pour discuter le coup… Après quelques palabres, il est décidé de mettre le cap sur Vaulion ou de nombreuses grottes horizontales pourraient faire l’affaire…

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Le col du Plâne franchi, nous redescendons sur Vaulion pour reprendre la route de Petra-Felix jusqu’à l’embranchement de la route de la Busine.

Une fois sur place, c’est la recherche des trous qui commence; même le Millepattes n’est jamais venu faire de la spél. dans le coin! Alors commence des allées et venues le long de cette reculée du Nozon à la recherche d’une entrée de grotte qui fasse un peu plus de 2 mètres de développement!

Un moment, Guy s’en va vers la rive droite de la reculée; Millepattes propose à Seb. de l’attendre et de suivre la rive gauche à pieds, pendant que ce dernier va récupèrer la voiture, afin de tester le chemin prècèdant qui, lui, avait l’air de descendre au fond du vallon…

10 minutes après, bingo, le Millepattes est sûr d’avoir enfin trouver le bon point de départ et appel ses collègues via le portable pour qu’ils le rejoignent en bas…(Heureusement qu’il y a encore du réseau!)

Ont peut enfin s’équiper, alors que l’on est déjà en sueur, ca promet!

Par chance pour les « touristes » que nous sommes, le nom des cavités est indiqué sur des panneaux en bois et nous permet, après êtres passés devant l’entrée du Gros fort, de rejoindre la grotte de la Pernon, quelques centaines de mètres plus loin, cavité qui cumule tout de même plus d’un km. de déveleoppement.

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Nous nous engouffrons dans l’entrée et après quelques mètres de progression,le « P4 », s’avère être en fait une cheminèe qui rejoint la surface en-dessus, tel une lucarne! N’étant ainsi nullement gênés par « l’obstacle », nous poursuivons dans une galerie de dimensions généreuses jusqu’a une petite salle ou la suite se prèsente en la forme d’un ressaut de 2 mètres ou une legère étroiture conduit à une galerie de dimension plus modeste, mais régulière avec un surcreusement au sol…

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Le tout est assez propre, preuve que de temps à autre, l’eau vient y faire le ménage!

Cette galerie ondulante se poursuit jusqu’à un carrefour ou le conduit principal continue tout droit, alors qu’un diverticule part sur la droite.

Nous optons pour la galerie principale jusqu’a ce que celle-ci se divise en deux parties, une supèrieure et une infèrieure, Seb prend l’infèrieur, le Millepattes embranche la supèrieur ( visiblement, il n’a pas envie de se mouiller les pattes aujourd’hui!)

Les deux galeries se rejoignent après quelques mètres au début d’un long passage à moitié occupé par l’eau!

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Aucun de nous n’étant équippé en étanche, la décision est vite prise de renoncer à continuer dans ce qui ne s’appelle pas pour rien  » L’avenue des bains »!

Nous nous rabattons alors sur le diverticule apeçu précèdemment et qui, d’après la mémoire topographique du Millepattes, doit être la galerie de liaison avec la grotte de la cascade, la direction est en tous cas la bonne.

Après quelques dizaine de mètres de progression, voilà qu’apparaît une étroiture causée par une coulée stalagmitique; en ayant vu d’autres aux Fées, le Millepattes s’y glisse dare-dare, suivi peu après par Seb. Seul, Guy, moins habitué à ce genre de « boîte-aux-lettres » renonçera à poursuivre dans cette voie!

Et dire que Pierre-Jean Baron dans sa déscription de la cavité, traitait cette étroiture d’ « infranchissable », alors qu’a Vonette-Douguet, la fameuse étroiture qui nous a tant fait suer, au printemps dernier, là il n’en parle même pas!

Mais, peu importe, une quinzaine de mètres plus loin, le Millepattes est à nouveau arrêté par l’eau et doit se résoudre à faire demi-tour!

Donc pas de boucle à se faire aujourd’hui pour aller prendre Guy à revers, lui qui est déjà reparti vers la sortie!

Nous le retrouvons en effet dehors et repartons dans la direction de la grotte du Gros fort afin de poursuivre nos investigations…

Un tuyau de captage nous accompagne durant les 20 premiers mètres. la galerie, d’environ 2 mètres sur deux, se poursuit jusqu’à une petite salle, ou là, un départ visiblement artificielle se détache à droite, probablement une tentative de captage d’eau également… Tandis que la cavité se poursuit droit devant avec une galerie basse envahie d’eau, ainsi qu’une galerie haute se prolongeant au-dessus d’un ressaut de 2,5 mètres, mais qui semble très boueuse est se termine en queue de poisson…

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Nous abandonnons alors cette grotte de la « 2ème chance » et ressortons boire un peu de thé avant de rejoindre le parc et manger un en-cas. Il est tout de même déjà 13.30 heure!

Nous décidons alors sur la proposition de Seb. de se lancer directement en direction de la grande baume du Risoux, histoire de faire « goûter » un peu de vertical à notre ami Guy!

Le Millepattes conaissant bien sa région; c’est en « taxi-express » que la petite équipe se retrouve stationnée à proximité de cet impressionnant trou caché en pleine forêt du petit-Risoux!  La belle « nouille » de 60 mètres à Seb. fera l’affaire et nous nous reéquipons pour rejoindre les lèvres de cette bouche béante.

Le Millepattes repère une belle plaquette brillante, sûrement une « PB » et Seb. se lance, dès lors, à équiper cet endroit, dès la solide barrière métallique et plus que centenaire, d’une main de Maître… Une fois le fractionement en place, Seb. se lance dans la grande ligne droite( le gouffre fait 45 mètres d’une traite)  Guy prend la 2ème position, visiblement pas très rassuré! ( c’est vrai que si l’on pas pas pratiqué du vertical depuis longtemps, c’est toujours impressionant de se lancer dans un tel endroit!)

Une fois la voie libre, le Millepattes, à son tour, se lance dans le vide et, la corde étant très sèche,(trop) c’est un descendeur fumant que le Millepattes dégage prestemment, sitôt arrivé en bas!

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Au fond du trou, mince! Des dizaines, voire des centaines de m3 de cailloux encombres le fond, ainsi que du bois détrempé à foison, ainsi que des vieux pneus et des estagnons en plastique jonchent le sol de la cavité…Et dire que c’est certainement là-dessous qu’une nouvelle jonction avec les Fées est plus que probable, voire même certaine, mais sous combien de mètres de remplissage? Il est clair qu’un puits de tel dimension ne peut s’interrompre ainsi est qu’une suite existe sous les déblais, mais dégager tout cela exige des moyens et des autorisations que nous ne sommes sûrement pas près d’obtenir, hélas, le bien fond étant, comme aux Follatons propriété de l’état de Vaud, qui verrait sûrement pas d’un bon oeuil, une montagne de déblais s’ériger au milieu de cette magnifique forêt du Risoux!

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Dépités par l’ampleur du travail de désob qui s’imposerait en ces lieux, nous décidons de s’éxtraire de là et Sébo ouvre la voie de la remontée au grand air!

Peu après, Guy lui emboîte le pas et ne tarde pas à faire de belles « charognèes » par manque de pratique ou alors de physique!

Millepattes en profite pour faire baisser le niveau de son thermos de thé et essaye de retrouver le malheureux crapaud qui s’était foutu en bas le trou, mais apparement sans se faire du mal, ( C’est vachement résistant ces petites bêtes! ) Mais la victime ayant réussi à se camoufler sous l’ébouli, il devra patienter encore longtemps jusqu’au prochain spéléo-secours, pourtant, c’est volontiers que Millepattes l’aurait pris en ascenceur dans son kit!

Le temps de ces vaines recherches, Guy est enfin parvenu à rejoindre le « col de la bouteille » et Millepattes peut se lancer à son tour dans la longue escalade de ce puits et déséquiper au passage…

Une fois au parc, nous nous rechangeons une fois de plus pour remonter en voiture, mais cette fois, la journée découverte se termine et, parvenus à ballaigues le trio se sépare en attendant de nouvelles aventures!

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