Mais; dès 07.30 heure; il ne peut que constater que la rivière est déjà sortie de son lit et s’étend largement dans la peupleraie qui la borde!
Ca doit sûrement « donner » là-haut! En effet; le long de la route cantonale, en montant; de nombreuses petites cascades arrosent copieusement la chaussée, il y a même de petits jets d’eau sortant de la falaise… Ca doit être bien imbibé derrière!
Depuis le parc du Reposoir; on entend déjà le bruit de la cascade, cette fois, le doute n’est plus permis; la petite grotte c’est mise en charge!
Effectivement, une rivière déjà bien fournie se précipite à travers la balustrade pour faire le grand plongeon et aller rejoindre la source du Gaucher déjà bien fournie depuis sûrment bien des heures déjà!
Le Millepattes prend quelques photos, puis se rend enfin à son boulot… Mais comme, vu l’état du terrain, il ne peut pas faire grand chose à part couper du bois et bourrer la chaudière; il retourne là-haut dans l’après-midi afin de vérifier si l’eau monte encore!
Il rencontre Annie Cardot au kiosk des grottes de l’Orbe; celle-ci lui annonce que la passerelle de la salle noire est déjà sous l’eau et que les batardeaux ont étés posés à la hauteur de la dernière porte afin d’éviter l’inondation des galeries d’accès… donc, plus moyen d’aller se balader au-delà!
Plus qu’ à remonter aux Fées, afin de vérifier si la grande grotte va se manifester ou pas!
Après vérification au fond de la première salle; rien d’autre à signaler que les habituelles infiltrations locales, donc pas de remake de 1990!
Le retour se fera via les Gerlettes qui sont impressionnantes; la rivière passe même au-dessus de l’un des ponts qui la recoupent en bas… Tous les griffons sont en charge, jusqu’au pied de la falaise; ca ramonne!
L’usine de Romande Enérgie est à l’arrêt; donc il reste assez de place au lac de Joux pour le moment! Heureusement, car les sources à elles seules, suffisent largement à faire sortir la rivière de son lit en amont de Vallorbe!
Et les vannes célestes remettent ca! C’est trempé comme une soupe que le myriapode s’en va au bercail se changer et mettre sécher ses hardes!
Vidéo d’Albert Maillefer: