Un surplomb de falaise légèrement concrétionné est dégagé vers le haut de la combe, une suite est entrevue, mais le courant d’air n’est pas au rendez-vous. La bise froide contrarie-t-elle la circulation de l’air souterrain?

Parallèlement à ces travaux; décision est prise d’ouvrir une tranchée d’un bon mètre de largeur à l’aplomb de la paroi supérieure de la reculée, afin de savoir ce qui se cache là-dessous! Sous l’ébouli clastique, une couche de loess compacte est traversée avant de retomber sur de nombreux cailloux épars, mais curieusement libres d’alluvions fines… L’ancienne rivière de surface qui se précipitait du seuil à côté, aurait-elle déposé ses alluvions sur l’éboulement qui a du se produire précédemment?

Dans tout les cas, il y a encore du pain sur la planche, mais avant d’en savoir un peu plus sur ce mystérieux ancien réseau, il va falloir encore remuer quelques bons mètre cubes de gravats et d’anciennes concrétions brisées par un probable cataclysme local, post-glaciaire… Orages estivaux sur un glacier en pleine fonte par exemple!

Si les nonos d’Ursus Spelaeus pouvaient parler 😉