Démontage du Bivouac : 2ème partie

Il y a quatre personnes motivées ce samedi matin chez Shwerzmann à Vallorbe et comme d’habitude, étant le plus près, je suis en retard.

Le temps de boire un café et de saluer la copine vallorbière de Pierre et direction les Follatons. Notre but aujourd’hui : remonter la graille du bivouac qui reste au fond du trou, On s’équipe et on descend.

Notre rythme est particulièrement élevé, nous arrivons au terminal 1 heure après notre entrée dans le réseau. Petite pause bouffe, nous avons tous le minimum du minimum : un seul kit pour la subsistance des 4.

Comme je n’ai pas  emprunté ces couloirs depuis notre traversée, Pierre me fait passer devant histoire que j’apprenne de mes erreurs. Quelques égarements de ci de là, mais dans l’ensemble je m’en sors bien. Nous arrivons vers les kits à la sortie de la galerie millefeuille et on fait un aller retour au bivouac récupérer les tites capsules d’alu des bougies.

Puis vient le voyage du retour, certaines parties sont très sympathiques, comme la pente de sortie de la salle jurassique qui est un aller simple a l’hosto, la millefeuille qui est un pure plaisir et le graal qui ne sera pas mentionné ici… C’est un gros travail d équipe sur certaines parties, notamment la boite aux lettres vu la taille et le poids des kits.

Et enfin la remontée, si le temps jusqu’ici nous a paru assez court, la remontée sera… difficile. Faut dire que le poids a été répartit, Pierre se tape le kit mammouth, volumineux mais pas si lourd avec le kit pique-nique, CAD et moi-même deux kits moyen et Marc un gros kit lesté de plomb, parce que sinon, c’est trop facile.

Blanche glaise est un calvaire et un de mes kits sent bizarrement le gaz. La trémie est un supplice… La tête de puits de la cathédrale est désagréable… Mais le goulet des aveugles … reste indescriptible. J’ai pas d’adjectif pour décrire la m* du passage avec deux kit. Au final, je passe un quart d’heure rien que sur le haut.  Pour le reste, une fois qu’on a passé le goulet, les difficultés suivantes sont dérisoires.

J’arrive enfin au dernier puits. Je me fais encourager par Millepatte, qui, bourré de bonnes intentions était venu et s’apprêtait à installer un système pour nous aider à remonter les kits.  De retour aux voitures nous croisons Christine et son collègue qui viennent faire une petite sortie. Après deux trois petite indications, ils se dirigent vers l’entrée et nous vers le bistro. Pierre nous y motive pour un gouffre à Leysin, nous prenons date et retrouvons nos pénates ;).

Yves

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