Passeport vacances, Môtiers 2011

Après jeudi 7 juillet ou Franklin à conduit la jeunesse d’Oron dans les dédales de la grotte à jean-Jacques Rousseau à Môtiers, c’est au tour du Millepattes de prendre la route pour le val de Travers, via un petit tour en France voisine… ( c’est plus direct depuis Vallorbe ! )

Sur le parc dès 9 heures; le myriapode à tous le temps de souffler, avant que débarquent l’équipée composée de Bernard et Luce, Pierre et Helma, puis Williams, alias Napo, accompagné de Bernard Joss.

Tout ce monde pour accompagner 6 jeunes sous terre; c’est du service personalisé! Certes, Luce et Bernard J. resteront à l’extérieur comme « gardes de parc! »

Bref, il reste quand même 5 accompagnants pour 6 enfants, donc on ne va pas en perdre en route!

Une fois équipée, la compagnie prends le chemin de la grotte, pour constater en arrivant devant le porche que la belle cascade est à sec. C’est râpé pour la douche de nettoyage à la sortie!

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Une fois les photos souvenir prise, on s’engouffre sous le porche et grimpons les premiers mètres de la grande galerie…

Arrivé à la bifurcation de la « descente à la cave » nous déposons les kits et nous glissons en bas de cette belle conduite forcée qui rejoint le labyrinte et siphon inférieur qui se trouve être environ 20 mètres en-dessous de son niveau habituel à cause de la sécheresse, nous cotoyons, du reste un bon moment le fil d’ariane des plongeurs!

parvenu à la base d’une cheminée de 6-7 mètres qui se trouve peu avant le niveau de l’eau, Pierre l’escalade et attend au-dessus… Bernard n’est pas très chaud pour y faire monter les jeunes, vu que nous n’avons pas de matériel d’assurage, mais finalement, les accompagnants les plus aguéris se répartissent le long de l’ éscalade, ajoutent quelques noeuds supplèmentaires à la corde en place et l’ascension peut commencer, chacun son tour…

Au sommet de la passe, un petit replat mène directement au prochain obstacle: En effet, il s’agit d’emjamber une méchante faille qui redonne sur le siphon sous-jacent et ou il ne ferait pas bon dégringoler! nous aidons donc chaque participant à faire le grand pas en toute sécurité avant de poursuivre jusqu’à ce que l’eau nous arrête définitivement.

Le retour s’engage, avec la même prudence, jusqu’à l’ascension du long puits incliné qui nous ramène à la bifurcation, ou après une courte pause soif, nous reéquipons les sacs pour poursuivre dans la galerie principale.

Après une jolie progression dans le collecteur, passage d’une grosse trémie, une faille un peu plus étroite, nous débouchons dans une sorte de carrefour, ou la suite consiste à grimper deux échelles pour rejoindre la galerie de la boue.

Nouvel assurage avec une corde pour le franchissement des échelles, puis descente dans la galerie qui était un véritable enfer jusqu’ ce début d’année, ou le spéléo-club du val de Travers à eu la bonne idée de poser un train d’échelle arrimé à la paroi afin d’éviter l’enlisement dans cette longue mare de boue fangeuse, aspirant les bottes comme une véritable ventouse! Il a fallu un bon stock d’échelles pour équiper toute la galerie; mais cela évite désormais bien des déboires aux vaillants plongeurs qui continuent l’éxploration du siphon terminal, qui, a ce jour, se poursuit sur plus de 500 mètres en longueur et plus de 130 mètres en profondeur et cela continue en descente et également par une cheminée noyée, donc, encore bien du potentiel pour les spéléonautes chevronnés!

Une fois tous le monde parvenus au  bord de l’eau, le retour peut démarrer et la petite troupe reprend le chemin de la sortie, bien embourbé et presque méconaissable!

Vue le manque d’eau à la cascade, la séance grande lessive se fera à la source de la Sourde, ou c’est  en fait l’eau du premier siphon visité qui apparaît à cet endroit, mais la fraîcheur est remaquable et n’incite pas vraiment à la baignade, mais permet au moins, de ramener du matériel présentable au parking… ( pitié pour les voitures qui ne peuvent se défendre par une ruade! )

Une fois rechangés et au sec; merci le ciel pour cette douche tiède, suivie d’un chaud soleil pour se sécher, nous allons casser la croûte à l’ombre du refuge de la Roche du château avant de s’embarquer pour le retour dans nos pénates respectives.

Les enfants étaient heureux, se sont bien amusés dans le bourbier, ainsi qu’après le pic-nic avec les pierres « magiques » qui brûlent dans l’eau!

( ndlr. quelques morceaux de carbure que Bernard avait emporté pour la démo! )

 

                                                                                          Le Millepattes.

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