Visite Galerie Serpentine

L’objectif premier est un petit départ à raz de l’eau dans la serpentine qui nous avait titillé lors de la sortie « minage chirocoptère ». La première partie se déroule sans accros et le physique suit, mais le passage du chaudron, inondé la semaine passée, nous inquiète quelque peu. On se rassure comme on peut, on se prépare au pire en imaginant le demi-tour prudent en cas de siphon, on retient son souffle et… ça passe ! Le courant d’air senti à l’entrée est donc notre habituel compagnon.

Arrivés à notre objectif et après 2-3 tentatives dans des positions pour le moins intéressantes, le passage reste malgré tout impassable. Le son de la gouille qui se vide nous a cependant permis de confirmer la présence d’un ressaut peu après le champ de vision atteignable ainsi que la présence d’eau au bas de celui-ci.

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N’étant pas spécialement fatigués, nous décidons ensuite de pousser jusqu’aux fossiles pour voir le minage effectué la semaine précédente. Un son sourd nous parvient de la blizzard qui se vide, son se mêlant à un autre plus distant et ne correspondant pas à nos souvenirs. Nous décidons donc de placer nos kits sagement au bas du puits de l’ours et avançons prudemment dans les fossiles pour identifier la source du bruit. Surprise pour les deux Bullot : le siphon des présidents déborde avec une énergie insoupçonnée. La perte suffit à le contenir, mais le débit est impressionnant.

Après quelques regards au départ malheureusement trop étroit qui suit le minage, nous décidons de rechercher côté blizzard l’arrivée de l’écoulement de la serpentine après avoir savouré une purée à l’eau chaude typiquement Sébastienne. L’inspection de la blizzard n’apprendra rien de nouveau non plus, excepté que le passage noté comme étant impénétrable surplombe une arrivée d’eau correspondant de manière frappante au départ de la serpentine. L’autre point notable est qu’il est possible de se faufiler en dessous des passages compliqués de la blizzard, au cas où quelque chose nous tomberait des mains.

Sur le retour, nous suivons le conseil de Franklin concernant la douze pattes : nous allons nous y enfoncer, ou plutôt nous y rouler. Les combis neuves sont désormais baptisées 🙂 ! Le remblai du bout de la douze pattes ressemble à ceux du bout de la serpentine… Existait-il une liaison entre les deux ?

Après nous être lavés dans les fruits défendus, nous décidons de jeter un œil à la galerie polaire. Le moral est bon, l’expédition se passe bien et se rendre dans un endroit que nous ne connaissons pas encore ravive la flamme des deux crotteux délavés.

A l’arrivée, après encore un passage très boueux (eh oui, on s’était lavé pourtant…), on arrive sur des images absolument incroyables : la polaire est pleine. En se laissant flotter légèrement dans l’eau aux reflets verts (merci les scurions, merci les étanches), on s’en met plein les yeux. La galerie est complètement inondée sur un passage que nous supposons être l’écluse. Satisfaits de notre matériel et de notre sortie, nous prenons la direction de la voiture, que nous rejoindrons après avoir surmonté le plus gros défi de l’expédition : la fermeture de la porte, décidément pas prévue pour des avant-bras musclés.

Marc

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