Ce samedi de la St. martin, il souffle à nouveau tout chaud sur notre beau Jura! Déjà 16 degrés à la « millepatière »!

Pierre débarque à 10.30h. pile, comme convenu, puisque aujourd’hui, vu la quantité de pluie qui s’est abatue sur la région la veille, il est exclu de partir en exploration aux confins du réseau des Fées! Le plan « B » est donc actionné, soit le déséquipement de la sonde du siphon de la galerie Polaire; l’exploration dans ce secteur étant pratiquement terminée et l’expèrience, après 5 ans de service du système, nous confirme qu’il faut un bon mois sans pluie ou fonte de neige pour que le passage se libère…

Nous nous équipons sur le parc des Fées ou il fait, c’est pas des blagues; 2X et demi plus chaud que lors de notre sortie du 7 août dernier (!)

Une fois atteint la galerie des Princes charmés; nous commencons à défaire tous les ammarages de la ligne de téléphone et a la ramener au centre du passage, afin de pouvoir la récupèrer facilement au retour…

Au passage de la galerie du cadeau d’anniversaire, le Millepates doit presque faire une désobstruction à l’envers pour récuperer le câble enfoui sous des dizaines de blocs parfois assez gros! En effet, lors de chaque passage, les blocs gênants ont été poussés sur les côtés et le câble, complètement enfoui derrière!

Depuis la salle du Miroir, la tâche est plus simple, quoique, parfois, il faut faire un peu de varappe pour aller décrocher le fil tout en hauteur, on se demande quel est le « furieux » qui a été aguillé le câble aussi haut! 😉  Suivez mon regard!

Nous déposons les kits à la salle des Intestins et continuons notre besogne aussi loin que nous pouvons aller sans les combi-étanches… Puis nous revenons à la dite salle pour « béquetter » et nous changer pour poursuivre notre job dans des conditions « aquatico-boueuse » de premier ordre jusqu’ au bord du R4, ou visiblement, en bas, c’est la piscine des « jeux sans frontière » qui se prèsente!

Le Millepattes attrape l’échelle et descend d’un étage, pendant que Pierre défait les derniers ammarages précédants.

Une fois en bas avec de l’eau jusqu’ à la ceinture, le Millepattes suit le câble jusqu’à une voute mouillante garnie de nombreux stalactites, là il tire quelques coups sec sur le câble, de façon à faire lâcher le manche à balai ou est attachèe la poire sous l’eau quelque 10 mètres plus loin…

Au bout de quelques secouées, le tout semble venir et le myriapode ravale la ligne en espèrant que le « poisson » suive!

Tout ce passe comme prévu les premiers mètres; quand tout à coup, la ligne se bloque net, plus moyen de ramener quoique ce soit… mais l’eau étant claire, le Millepattes constate que le maudit manche à balai c’est coincé pile en travers de la galerie et ne bougera pas de sitôt!

Etant équipé en combi-étanche,le millepattes n’hésite pas et plonge dans cette eau limpide, mais fraîche pour les oreilles, attrape le manche et fait demi-tour pour revenir dans une eau qui n’a de limpidité que dans le souvenir!  Le nouvel éclairage du myriapode à ainsi eu son baptême et a parfaitement passé l’épreuve!

Et, parvenu au pied de l’échelle, c’est dans une tenue rutilante qu’il remonte le R4! Dommage de devoir à nouveau brasser la gadoue pour rejoindre la galerie principale!

Mais, bon, au carrefour, ce n’est pas l’eau qui manque aujourd’hui pour se refaire une beauté!

en effet, pour une fois, Millepattes laisse Pierre se laver aux lac des Fruits défendu, pendant que lui, prend possession de la vaste piscine en aval. ou l’on peut se laver debout avec de l’eau jusqu’à l’estomac et, par nostalgie des bains estivaux, il s’offre même quelques aller-retour à la brasse par pur plaisir!  il a même si bien « brassé » le bassin; que Pierre, au retour, ne voyant plus le fond de la bassière, se laisse surprendre par un faux niveau sub-aquatique et procède ainsi à un rinçage final de son équipement! 😉

Le retour se fait dare-dare, avec un kit consacré à la récuperation des torches de câble et qui se remplit rapidement! le millepattes se chargera des surplus et c’est avec deux kits bien bourrés que nous rejoignons la porte de sortie, ou une vingtaine de spéléo-géologues-amateurs sont tout surpris de nous voir déboucher de là sans crier gare!  Mais au moins, ont sait pourquoi ont à mis une porte, quel boulevard, cette cavité!

Une fois dehors, c’est vraiment l’été indien et Pierre met directement le cap sur Forel afin de profiter de cette agréable douceur pour faire son service de parc dans d’agréables conditions tout comme le myriapode!

bref, ce fut une jolie sortie; utile et pas trop physique, ca va aussi de temps en temps!